Un petit pas pour les Femmes, un grand pas pour l’Humanité : Marie Dupont, avocate de 44 ans, a été élué vice-Bâtonnière en recueillant près de 60% des voix. C’est une première pour le Barreau bruxellois et une belle victoire pour toutes les femmes de la profession !

Maitre Dupont, son parcours, sa success story

Issue d’une famille nombreuse, Marie Dupont n’a pas l’opportunité d’entreprendre des études à l’âge de 18 ans. Elle décide alors de suivre une formation d’esthéticienne et entre rapidement dans le monde professionnel. Après quelques années de carrière, elle entame un cursus en droit – diplôme des plus prometteurs à ses yeux – tout en garant son emploi à temps partiel.

En 2005, elle est diplômée (avec grande distinction) et arrête son activité d’esthéticienne pour s’inscrire au barreau. Elle effectue son stage chez son (ancien) professeur de droit fiscal : Maitre Jacques Autenne, associé chez Janson-Baugniet. Parallèlement, elle devient l’assistante du professeur Patrick Wery, dans le domaine du droit des contrats.

Investie dans les activités du Carrefour des Stagiaires, elle y est élue déléguée en 2007. Au même moment, elle décide d’orienter sa carrière vers le droit des Obligations et des Contrats en rejoignant le cabinet de Maitres Denis Philippe et Christophe Steyaert. À la fin de son mandat de déléguée des Stagiaires, elle est nommée Commissaire de la Conférence du Jeune Barreau, où elle occupe aussi le poste de secrétaire.

En janvier 2011, elle décide de lancer son propre business et quitte l’étude Philippe & Partners. Elle développe sa clientèle avec beaucoup de passion et d’enthousiasme. Elle ajoute par ailleurs une corde à son arc en collaborant avec les professeurs Paul Alain Foriers, François Glansdorff et Erik Van den Haute sur de nombreux projets académiques pendant cinq ans. En 2013, soucieuse de rester à la page et d’aiguiser ses compétences, elle entame une formation de médiatrice certifiée qui lui permet d’être régulièrement désignée comme telle. En 2016, elle rejoint Maitres Spagnuolo, de Sart et Lenaerts pour poursuivre sa carrière au sein du cabinet INTAKT.

Élue au Conseil de l’Ordre, elle occupe les fonctions de secrétaire et de présidente de la commission des MARC’s. Son investissement au sein du barreau continue (cours CAPA, enquêtes disciplinaires, avis pour la magistrature…), ses activités en tant qu’avocate, médiatrice agréée et arbitre membre du CEPANI et de la CCAI aussi. C’est donc tout naturellement qu’elle est aujourd’hui la première femme promue au poste de vice-bâtonnière du barreau de Bruxelles. Bienveillante, dynamique, intègre, déterminée et apte à relever les défis, Marie Dupont mène une brillante carrière.

Son programme ambitieux et inspirant

1. Faciliter la vie quotidienne des avocats
   Mesures concrètes : permettre aux stagiaires de payer les cours CAPA en plusieurs fois, alléger la charge administrative liée à l’ouverture des dossiers BAJ, régler efficacement les litiges entre avocats, poursuivre la modernisation de la communication de l’Ordre, améliorer la promotion des services alternatifs, faciliter l’accès aux sources juridiques disponibles en open data, etc.
2. Les accompagner dans une vie professionnelle enrichissante et épanouissante
   De nombreux avocats quittent prématurément le Barreau, invoquant un manque de débouchés, une situation financière ingrate ou un déséquilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Cette déperdition de talents est préjudiciable à l’ensemble de la profession et les difficultés de recrutement sont réelles. Il est donc nécessaire, selon Maitre Dupont, de faire évoluer la situation.
3. Améliorer la confiance et le respect mutuel dans le secteur judiciaire
   Avocats et magistrats peuvent et doivent travailler main dans la main pour améliorer le fonctionnement des tribunaux et des greffes, et, par conséquent, du système judiciaire dans son ensemble.
4. Valoriser l’image du barreau bruxellois
   Le barreau bruxellois est le plus grand de Belgique. Il a, à cet égard, un rôle d’exemple à jouer, non seulement auprès de l’OBFG mais aussi des structures internationales. Une collaboration étroite et pérenne avec les institutions européennes est essentielle pour faire entendre notre voix et donner une image forte de notre plat pays.

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