Success stories: nos talents recrutés via process 100% digital

Success stories: nos talents recrutés via process 100% digital

La pandémie que nous connaissons a forcé l’adoption d’une distanciation sociale dans la majeure partie des relations que nous entretenons. Dans les entreprises, les processus de recrutement n’y ont forcément pas échappé.
Aujourd’hui, nous rencontrons deux Talents dont le recrutement s’est fait de façon 100% digitalisée, Pauline Hawryuck et Pierre Capelle. La première travaille en interne chez DGE Construction et le second a été placé par l’un de nos Career Advisor dans une nouvelle entreprise durant cette période de crise sanitaire. Découvrez leur témoignage.

Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer dans quel contexte vous avez été amené(e) à faire l’expérience d’un processus de recrutement par vidéoconférence ?

Pauline Hawryuck : “Je suis Pauline Hawryuck, Marketing et Communication Manager chez DGE  Construction. Il se trouve que j’ai été amenée à faire l’expérience du processus de recrutement 100% digital en arrivant dans cette même société en septembre 2018, parce que je suis française et qu’à ce moment-là j’avais postulé pour venir en Belgique dans cette société qui semblait intéressée par mon profil. Les échanges se sont fait via Skype et par email et c’est pour mon poste actuel que j’ai fait l’expérience du recrutement digital pour la première fois. Finalement j’ai rencontré l’équipe physiquement lors de mon premier jour de travail.”

Pierre Capelle : “Moi c’est Pierre Capelle, j’ai 56 ans et trois enfants. J’ai travaillé dans un premier temps dans l’industrie et suite à l’évolution de ma carrière je suis passé dans le tertiaire et plus exactement comme Project Manager. J’ai été contacté par DGE Construction qui avait une opportunité pour moi. Le premier contact s’est fait par email, puis par téléphone avec Mohamed qui a présenté mon profil au client. Nous avons eu différents échanges par email puis une vidéoconférence avec des Project Managers et le responsable du service dans lequel je devais me présenter. Cette vidéoconférence s’est très bien déroulée. Ensuite, j’ai eu une une vidéoconférence avec une personne des Ressources Humaines. Cette vidéoconférence a très bien fonctionné aussi. Les derniers échanges ont été par email principalement pour les échanges de contrats etc. “

Comment s’est déroulée votre expérience et étiez-vous préparé(e)  ?

Pauline : “Oui, enfin oui et non, parce qu’à ce moment-là j’avais déjà dans l’idée de faire une expérience à l’international, j’avais déjà fait quelques interviews en visioconférence donc il y avait des choses un peu basiques auxquelles je m’étais préparée. Après il est certain que je n’avais peut-être pas toutes les petites subtilités en tête. Par exemple, je sais que Malik [CEO de DGE Construction] se rappellera toujours de mon chat qui passe derrière la caméra en courant pendant l’interview (rires). Il y a des petites choses à garder en tête et qui parfois nous échappent, donc oui et non. Et comment s’est déroulé l’expérience ? Très bien. C’est vrai que c’est un petit peu difficile de savoir où positionner son regard et donc cela peut être déstabilisant parfois de savoir si on est en train de regarder l’écran ou la caméra. Et si on regarde l’écran, est-ce qu’on est en train de regarder l’interlocuteur ? Ou est-ce qu’on regarde notre tête pour savoir si on est pas en train de faire une tête affreuse ? Cela peut être un petit peu déstabilisant dans certains points mais sinon globalement cela s’était bien déroulé et j’avais trouvé ça assez fluide.”

Pierre : “Préparé, pas du tout ! Je veux dire je connaissais de nom le système de vidéoconférence mais je ne l’avais jamais utilisé. Par conséquent, j’ai pu découvrir cela avec le Covid-19 parce que nous avons continué à faire des vidéoconférences au sein du travail et éventuellement avec d’autres clients donc j’ai un peu appris “sur le tas”. Et au niveau de la vidéoconférence pour un emploi c’était tout à fait une première évidemment pour moi et je trouve que cela s’est bien déroulé. Maintenant j’ai un certain âge et je n’ai rien à perdre. Mais ça s’est très bien déroulé, c’est vraiment quelque chose d’assez simple. Il est vrai que l’on aime bien rencontrer les gens face à face, mais malgré tout l’image était de qualité, le son était de qualité donc c’était bien.”

Quelles étaient vos réticences quant à une interview en ligne ? Avec le recul, étaient-elles avérées ?

Pauline : “Je pense surtout que les réticences viennent des employeurs plutôt que des des candidats, en se disant qu’il faut voir les gens avant pour avoir une véritable impression etc. Moi je pense qu’on peut quand même tout à fait se faire une idée d’une personne en la voyant à travers une webcam, on sait quand même juger sa communication orale et on sait aussi juger sa communication non verbale. Je pense qu’il faut s’y faire parce qu’aujourd’hui on a de nouveaux enjeux qui nous y contraignent et parce qu’on a de plus en plus d’outils digitaux qui se développent dans ce sens-là. Les gens sont de plus en plus mobiles et il y a de nouveaux enjeux en ce qui concerne la transformation du travail et de la société dans un sens plus large.”

Pierre : “Je n’étais pas spécialement réticent par rapport à la vidéoconférence, mais j’avais une petite appréhension de savoir si ça allait bien se dérouler au niveau du système. J’en avais utilisé un autre et ça avait fonctionné mais là la vidéoconférence se faisait sur Teams que je n’avais jamais utilisé, donc j’avais un peu l’appréhension que ça ne fonctionne pas. Mais finalement tout s’est bien déroulé.”

Avez-vous un conseil à donner aux recruteurs ou candidats lors d’un entretien d’embauche de ce type ?

Pauline : “Si j’ai un conseil à donner, je dirais de ne pas regarder sa tête dans la caméra (rires), enfin sa tête sur l’écran parce que cela se voit quand on le fait et du coup cela peut être désagréable [pour l’interlocuteur]. Donc oui je dirais d’essayer de regarder la personne à qui l’on parle ou la caméra, mais pas de se regarder soi-même dans le retour. C’est se rajouter une contrainte qui n’existe pas à la base dans un entretien d’embauche physique, déjà pour l’autre personne c’est désagréable et d’autre part cela peut être déstabilisant de se dire “Oulà mais franchement la tête que j’ai ça ne va pas du tout !” et d’essayer de corriger des choses et puis de perdre le fil de ce que l’on est en train de dire. Je crois que je donnerais ce conseil là.”

Pierre : “Avec Mohammed on a fait un essai tous les deux auparavant donc ça simplifie. C’était pas mal de l’avoir fait, par rapport au logiciel de nouveau, c’était quelque chose que je ne connaissais pas, donc ça c’était bien. Maintenant par rapport au candidat, c’est rester calme et rester soi-même. Je veux dire, c’est un peu comme toutes les présentations : il n’y a pas de différence entre se présenter chez un employeur ou le faire sur la vidéoconférence. Il faut rester soi-même et bien expliquer notre fonction. J’ai un endroit où je travaille à la maison et j’avais fait l’essai avec une de mes filles, donc je savais que si je me mettais d’une certaine manière par rapport au PC, tout se passait bien. De toutes façons, la caméra a quand même un angle assez réduit.”

L’entretien par vidéoconférence est-il un processus courant au sein de votre entreprise ?

Pauline : “Moi j’en suis un exemple, après cela n’est pas non plus autant démocratisé que les rendez-vous physiques. Ce sont des choses auxquelles on réfléchit chez DGE parce que l’on avance avec les outils de notre temps. Mais j’imagine que c’est quand même amené à se développer de façon logique avec le contexte actuel, ça c’est sur. Au delà de la question de la possibilité d’embaucher des gens qui sont des expatriés, un cas de figure auquel moi j’appartiens, maintenant il y a aussi en plus ces questions sanitaires et je crois que c’est important de se préparer au fait que ça puisse potentiellement durer un peu plus longtemps que prévu et qu’il faille en tous cas des outils qui soient assez performants pour nous donner satisfaction.”

Pierre : “Je ne sais pas vous répondre (rires) ! Ni pour l’employeur chez qui je vais ni pour l’ancien. Est-ce que cela va devenir une pratique courante ou pas, probablement. Je pense que le télétravail, le fait d’avoir des vidéoconférences, tout le monde a un peu testé et a pu voir qu’effectivement cela fonctionne pas trop mal, donc je pense que cela va devenir de plus en plus courant.”

Si le recrutement 100% digitalisé n’est pas encore tout à fait inscrit dans la norme des processus de recrutement, il n’est néanmoins pas nouveau. Le contexte de crise que nous traversons aura certainement une forte influence sur la rapidité d’expansion de ce type de pratique et contribuera, à terme, à sa normalisation au sein des entreprises. Ceci notamment grâce à une meilleure appréhension des outils digitaux permettant des entretiens au-delà des frontières.

 

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