La pandémie du Covid-19, au-delà des nombreux retards et faillites engendrés, a fait apparaître l’importance de la digitalisation dans tous les secteurs de l’économie dont celui du bâtiment. Les entreprises qui avaient déjà commencé le processus de digitalisation semblent en effet, avoir été moins impactées que les autres.

La promesse de l’efficacité en toute sécurité

Touché par la crise de 2008, le secteur du bâtiment a depuis lors accéléré ses mutations dans le numérique. D’abord la modélisation virtuelle ou BIM qui a deux effets immédiats : une amélioration de la conception des bâtiments ainsi qu’un meilleur contrôle des frais et de l’utilisation des matériaux. Le suivi du chantier étant particulièrement important pour la commercialisation de biens immobiliers. On sait en effet, que la majorité des appartements des promoteurs sont vendus avant d’être achevés et que les acquéreurs potentiels sont de cette manière, informés tout au long de la construction et peuvent également, le cas échéant, proposer des changements.

La numérisation touche de plus en plus les modes de production

Les impressions en 3D offrent des perspectives impressionnantes au niveau des coûts (réduction sensible du temps de montage) mais aussi en termes d’architecture.
L’utilisation de drones, est devenue pour différentes raisons, un incontournable en bâtiment. C’est un moyen plus sûr au niveau humain et technique, et beaucoup moins onéreux que l’utilisation d’engins tels que les nacelles d’élévation ou encore d’hélicoptères pour survoler les chantiers.
Les habitats connectés sont un autre aspect de cette digitalisation au cœur des mutations dans le bâtiment. Les technologies numériques comme la domotique et l’ingénierie environnementale sont de plus en plus présentes et parfois même, obligatoires pour les bâtiments à énergie passive.

La digitalisation, c’est aussi la préfabrication hors chantier de certains éléments

Résultat : plus de sécurité, une livraison plus rapide et un coût beaucoup moins élevé.
L’utilisation de plateformes digitales spécialement conçues pour le domaine du bâtiment se révèle particulièrement utile. La plateforme Traxxeo par exemple, permet une gestion optimale des ressources mobiles (ressources humaines, engins et véhicules) de la société qui s’en sert. L’usage des différents équipements connectés et le BIM aboutissent à un « chantier dématérialisé » qui fournit de nombreux détails concernant chaque corps de métier. Cela rend possible une planification des différents contrôles techniques qui doivent être effectués. Le résultat : une efficacité maximale.

Le retard dans le processus de digitalisation pénalise les entreprises

Le Covid-19 a fait apparaître le retard immense des entreprises dans le développement numérique. Les sociétés qui étaient déjà entrées dans ce processus semblent avoir été moins touchées que les autres et ont repris plus rapidement l’ensemble de leurs activités. En effet, le travail à distance a permis une certaine « normalisation » des activités même en période de confinement. Une étude de Finalcad (entreprise qui commercialise un logiciel dans le secteur du bâtiment) révèle que les entreprises non digitalisées sont restées « à la traîne » après le confinement à l’inverse de celles qui ont effectué la mutation.

La digitalisation pour une meilleure organisation avec ou sans Covid-19

La même étude souligne l’importance que les entreprises accordent au présentiel comme moyen de communication alors que le face à face a montré ses limites lors du confinement. Cependant les appels téléphoniques ou encore les SMS sont souvent source d’inexactitudes et d’erreurs régulières. Il est nécessaire dans le bâtiment comme ailleurs de pouvoir retracer la source des informations échangée. Ainsi il semble indispensable de préparer les travailleurs à une évolution dans l’organisation de leurs tâches pour une reprise rapide des activités en cas de pandémie semblable.

Le secteur du bâtiment a connu de nombreux changements ces dernières années et de nouveaux acteurs sont apparus sur le marché. Les raisons sont multiples, comme par exemple la réduction du coût d’entrée sur le marché, ou encore de nouvelles solutions de financement des biens.

Le secteur du bâtiment doit être souple et s’adapter

Les connaissances digitales sont indispensables pour attirer des travailleurs intéressés et motivés par une carrière dynamique et innovante où les nouvelles technologies sont au premier plan. Il s’agit aussi de les fidéliser quand on sait que le secteur connaît un taux très élevé de turnover en termes de ressources humaines.
A une époque où la pression de la concurrence est sensible, il est crucial que les entreprises soient équipées pour relever le défi à moindre coût. Des délais plus courts, une productivité renforcée et une marge d’erreur avoisinant le point zéro sont les résultats immédiats d’une digitalisation bien organisée.

Pour plus d’actualités sur les avancées technologiques dans le secteur de la construction, abonnez-vous à notre newsletter sur LinkedIn.